Résumé du compte rendu du café chantier

Le café chantier organisé par la mairie et Cœur d’Essonne Agglomération a réuni une vingtaine de participants. Contrairement à mes attentes, il n’y a eu ni présentation officielle ni prise de parole des élus. J’ai donc pris l’initiative de poser mes questions publiquement. Deux riverains et le maire ont exprimé des critiques envers MarollArbres, mettant en avant les problèmes causés par les arbres sans évoquer leurs bénéfices. J’ai proposé des solutions concrètes (grilles de gouttières, trottoirs adoucis, aide aux personnes âgées) et rappelé que l’intérêt général doit primer. Concernant les abattages, la DDT doit se prononcer d’ici janvier. Cœur d’Essonne a annoncé la plantation de 250 jeunes arbres, mais j’ai souligné qu’il en faudrait beaucoup plus pour compenser 18 platanes centenaires. J’ai proposé la création d’une charte de l’arbre et la participation de MarollArbres au PLU, mais le maire a refusé l’idée d’une collaboration active. Son attitude tout au long de la rencontre m’a conduit à conclure qu’il agit comme un procureur des arbres, adoptant une posture d’accusation systématique.

Compte rendu du café chantier

Introduction

Je tiens tout d’abord à remercier la mairie et Cœur d’Essonne Agglomération pour l’organisation de ce café chantier, ainsi que le personnel de la mairie et de Cœur d’Essonne pour le temps qu’ils y ont consacré. Nous avons été bien accueillis, et des cafés ainsi que des viennoiseries nous ont été proposés.
Je regrette cependant la faible participation des Marollais, puisque nous n’étions qu’une vingtaine de personnes présentes.

Format du café chantier

Contrairement à ce que j’imaginais, le café chantier ne comprenait ni prise de parole officielle des élus ni présentation structurée. Il s’agissait de discussions en petits groupes. Cependant, j’avais préparé une vingtaine de questions sur les arbres et je souhaitais que ces questions, ainsi que les réponses qui y seraient apportées, soient entendues de tous. J’ai donc pris la parole publiquement et suffisamment fort pour que l’ensemble des participants puisse m’entendre.

Les échanges avec les riverains et le maire

Dès ma prise de parole, j’ai fait face à l’intervention de deux Marollais habitant l’avenue, qui ont exprimé à la fois leurs griefs contre MarollArbres et les raisons de ces griefs. Je les ai écoutés attentivement.
Le maire a ensuite pris la parole pour abonder dans leur sens, en réitérant les problèmes que, selon lui, les arbres engendraient au quotidien, sans jamais mettre en avant un seul de leurs bénéfices.
J’ai répondu en expliquant que MarollArbres était tout à fait conscient des difficultés rencontrées par les riverains et qu’il n’y avait pas d’incompatibilité entre la préservation des arbres et la prise en compte de ces problématiques.

J’ai donné quelques exemples concrets de solutions, notamment :

  • Feuilles dans les gouttières : Pose de grilles protectrices.

  • Racines déformant les trottoirs : Aménagement de trottoirs « adoucis » pour laisser de l’espace aux racines. Le maire a requalifié l’adouci en « monticule », disqualifiant ainsi cette proposition, qui est pourtant adoptée dans de nombreuses villes.

  • Difficulté pour les personnes âgées de ramasser les feuilles : Proposition d’une aide par les employés municipaux.

J’ai également rappelé que le rôle des élus est de défendre l’intérêt général, et que ce rôle dépasse les intérêts individuels.

Question sur le nombre d’arbres à abattre

J’ai demandé quels arbres allaient être abattus. La réponse a été que le dossier de demande d’autorisation était en cours d’examen à la Direction Départementale des Territoires (DDT), et que c’est donc elle qui déciderait quels arbres pourraient être conservés. La réponse est attendue pour début janvier.

Information sur les replantations

Cœur d’Essonne a annoncé qu’au total, 250 jeunes arbres seraient plantés dans le cadre du projet, incluant à la fois l’avenue Charles de Gaulle et le projet de rénovation de la gare.
J’ai salué cette nouvelle, mais j’ai rappelé que, dans le domaine arboricole, 1 = 1 ne s’applique pas. Un arbre centenaire doit être remplacé, pour obtenir des services écologiques équivalents, par plusieurs jeunes arbres.
On est donc très probablement loin du compte, d’autant que, en plus des arbres de l’avenue, il faudra ajouter les arbres abattus sur les 6000 m² de boisement qui seront convertis en parking, sans oublier la centaine d’arbres abattus ces dernières années et la trentaine de platanes de l’avenue abattus ces deux dernières décennies.

Plan de végétalisation à l’échelle de Cœur d’Essonne

Cœur d’Essonne a fait une annonce très encourageante : dans le cadre des directives de l’État visant à renforcer la végétalisation, la communauté d’agglomération prévoit de planter 100 000 arbres sur son territoire.
J’essaierai de me renseigner pour savoir où et sur quelle durée ces arbres seront plantés.

Choix des essences d’arbres

Cœur d’Essonne a évoqué l’abattage de dizaines de milliers de platanes dans l’est de la France en raison d’une maladie qui les a décimés.
Cœur d’Essonne a précisé qu’ils prévoyaient de diversifier les essences, mais ils ne semblaient pas connaître la règle qui consiste à limiter une même essence à 10 % maximum dans une plantation urbaine. Cette information a été bien accueillie, et ils ont assuré qu’ils en tiendraient compte.

Proposition de participation au PLU et à la charte de l’arbre

J’ai proposé au maire, comme je l’avais déjà fait par écrit, que MarollArbres participe à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Marolles.
D’après ma compréhension, la réponse du maire a été qu’il faudrait se contenter de participer aux réunions publiques déjà organisées.

Agencement de l’avenue

J’ai demandé si Cœur d’Essonne avait fait appel à un architecte paysagiste. Mon objectif était de ne pas laisser l’aménagement aux bureaux d’études classiques.
Ma question était probablement mal formulée, car je n’ai pas compris la réponse qui m’a été donnée.

Réactions du maire pendant mon intervention

Afin de délégitimer l’action de MarollArbres, le maire a formulé des critiques personnelles à mon encontre, me reprochant de ne pas avoir été présent à la réunion d’avril ni d’avoir été impliqué dans la vie locale ces dernières années.

Clarification sur un message Facebook

Il a également été mis en avant un message publié sur Facebook, dans lequel j’avais écrit que le maire avait « brandi » le spectre de l’augmentation des impôts si les arbres étaient conservés.
Reconnaissant mon manque de rigueur, j’ai publié un correctif.

Retour sur le sondage citoyen

Le maire a de nouveau contesté la validité du sondage citoyen, le qualifiant de « biaisé ».

  • 75,2 % des participants habitent à Marolles,

  • 0,79 % n’y habitent pas,

  • 0,017 % y travaillent,

  • 0,80 % y circulent.

Échanges individuels

J’ai eu l’occasion d’échanger avec un responsable d’Urbaine de Travaux.
Il m’a assuré que ses équipes étaient formées à la préservation des arbres, et je l’en ai remercié vivement.

Conclusion

Ce compte rendu n’est pas exhaustif et probablement imparfait, car je n’ai pas pu prendre de notes en temps réel.
J’espère cependant qu’il retranscrit fidèlement l’essentiel concernant la préservation des arbres pendant cette rencontre.

4 Commentaires sur “Compte rendu du café chantier du 7 décembre 2024”

  • Bonjour,
    Merci pour votre compte rendu. Le résultat de cette réunion ne m étonne pas dutout car je sais depuis longtemps que le maire n’est pas dutout concerné par l’environnement et nos arbres ! Avant les réseaux sociaux je n’arretais pas d’envoyer des courrier concernant la destruction de nos arbres, la vitesse excessive, la bétonnisation de Marolles…Une association a voulu classer certains arbres de Marolles le Maire a refusé. Je suis intervenu pour préserver des vieux arbres lors de constructions de maisons individuelles : on m’a répondu qu on pouvait construire sur n ‘importe quelle surface…En résumé on aura du mal à préserver nos platanes. De plus ce sont les gens qui habitent l’avenue qui apparemment font la loi. La municipalité n’est pas dutout sensibilisé à la préservation de notre environnement. A l’époque du changement du PLU le commissaire enqueteur m’avait dit que j’étais la seule à m’etre déplacée un samedi matin ! Comme les gens ont d’autres priorités on fait ce qu on veut et on décide à leur place ! Après ils ralent mais c’est trop tard !

    • Il ne faut pas se démobiliser car même si les gens font d’autres choses et ne participent pas, ils sont très majoritairement pour la conservation des arbres, ils pensent à ce que nous allons laisser aux générations suivantes.

  • Merci pour la compte-rendu du cafe-chantier où je n’ai pu me rendre.
    En effet, il est à déplorer le peu de Marollais qui sont venus. Pourtant, il était important que chacun formule ses inquiètudes par rapport à ces arbres centenaires ! Qui font parti de la vie de notre ville.

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